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COMMENT SE RELEVER D'UNE FAILLITE ENTREPRENEURIALE ? : 5 STRATEGIES CONCRETES.

  1. Article

Entreprendre est probablement l’un des mots les plus utilisés voire galvaudés de ce 21e siècle. À l’ère d’Internet, où des success stories nous montrent qu’il est possible de partir de rien pour bâtir un empire, l’entrepreneuriat est souvent présenté comme une voie royale vers la liberté financière. Les coachs, formateurs et influenceurs en font même un argument de vente pour proposer des formations, parfois déconnectées des réalités du terrain. Ils promettent une vie de réussite, de luxe et d’indépendance, mais parlent rarement des revers, des chutes et surtout… de la faillite.

Pourtant, l’échec fait partie intégrante du processus entrepreneurial. Il est un passage parfois nécessaire. Mais lorsqu’il survient, rares sont les ressources ou les accompagnements pour aider les entrepreneurs à se relever. Ayant personnellement vécu la faillite de ma première entreprise, j’ai dû faire face à de nombreuses réalités, souvent ignorées ou minimisées. Dans cet article, je partage cinq stratégies que j’ai moi-même appliquées pour me reconstruire, et qui pourraient également vous être utiles, que vous soyez entrepreneur, porteur de projet ou même salarié en transition.

 

1. Faire le point sur ses expériences, compétences et ce que l’on peut monétiser immédiatement

Quand une entreprise fait faillite, la société extérieure ne voit que la cessation d’activité. Elle ne voit pas les dettes, les créances impayées, les salaires en retard, les fournisseurs à rembourser, les clients insatisfaits, ni la pression sociale. La faillite n’est pas seulement financière : elle est aussi psychologique, morale et sociale. L’entrepreneur peut même se retrouver sans ressources pour couvrir ses besoins élémentaires.

Dans une telle situation, la première urgence n’est pas de « se relever », mais de survivre. Et pour cela, il faut rapidement identifier ce que l’on peut offrir contre rémunération. Autrement dit, quelles sont mes compétences immédiatement monétisables ?

Dans mon cas, j’ai fait un inventaire lucide de mon parcours. J’avais plus de cinq ans d’expériences dans le coaching, la formation et l’écriture de livres. Je connaissais bien le fonctionnement d’une PME. J’avais des compétences concrètes en communication, gestion, marketing, vente, leadership, rédaction… Autant de ressources que je pouvais mobiliser immédiatement pour générer un revenu, même modeste.

 

2. Ressortir vos diplômes, si vous en avez

C’est un point qui peut déranger certaines personnes dans le monde entrepreneurial. On entend souvent dire que les diplômes ne servent à rien. Mais lorsqu’on est à terre, chaque ressource compte, et les diplômes peuvent devenir une véritable bouée de sauvetage.

Ressortir ses diplômes ne signifie pas abandonner l’entrepreneuriat pour devenir salarié à vie. Cela peut être une stratégie de repositionnement temporaire, le temps de se stabiliser. Reprendre une activité rémunérée grâce à son diplôme peut permettre de générer un revenu fixe, de reprendre confiance en soi, et de financer un nouveau départ entrepreneurial.

Dans mon cas, mon master en finance et contrôle de gestion m’a permis de postuler comme enseignant dans une université privée. J’y ai donné des cours sur l’entrepreneuriat, la gestion financière et le management. Cela m’a permis de subvenir à mes besoins de base, tout en restant en lien avec ma mission première : transmettre et impacter.

 

3. Identifier les opportunités concrètes autour de vous

Une fois les compétences et les diplômes identifiés, il est essentiel de détecter les opportunités immédiates. Cette étape consiste à observer objectivement le marché, les plateformes disponibles, les environnements accessibles, et à se demander : ‘’Où puis-je offrir mes services ?’’

J’ai identifié des plateformes comme Upwork, Fiverr, 5euros.com, où mes compétences en rédaction, coaching et conseil pouvaient m’être utiles. J’ai proposé des services de rédaction de mémoires, de thèses, de discours, de contenus web… Parallèlement, j’ai intégré des universités privées pour dispenser des formations. Ces activités m’ont permis de créer un flux de revenu régulier, sans pour autant perdre de vue ma vocation entrepreneuriale.

 

4. Se mettre à jour et se former si nécessaire

Il est également crucial d’évaluer si certaines de vos compétences nécessitent une mise à jour. Les outils évoluent. Les marchés changent. Ce n’est pas toujours une question de diplôme, mais parfois d’adaptation aux nouvelles exigences du marché.

Deux idées fortes à retenir ici :

  • Vous n’avez pas besoin de changer de domaine pour rebondir.
  • Vous n’avez pas besoin d’énormes moyens financiers pour vous former.

Dans mon cas, j’ai réalisé que pour accéder aux opportunités en ligne, il me fallait renforcer mon anglais et maîtriser certains outils numériques. Je me suis alors formé en ligne, en utilisant YouTube, des MOOC gratuits, et en investissant dans une immersion linguistique au Ghana dès que mes finances me l’ont permis.

Votre temps est l’un de vos plus grands atouts lorsque vous êtes en pause forcée. Ne le gaspillez pas. Mettez-le au service de votre reconstruction.

 

5. Se reconnecter à sa mission de départ

L’une des erreurs les plus fréquentes après une faillite est l’abandon total de son rêve initial. La douleur, la honte, les dettes et les regards des autres peuvent pousser à renoncer à ce qui nous faisait vibrer. Mais l’échec peut aussi être une manière pour la vie de nous faire évoluer, de nous recentrer, de nous purifier.

Il arrive parfois que l’échec soit le moyen par lequel la vie nous invite à corriger notre trajectoire. Mais bien souvent, il ne s’agit pas de changer de rêve, mais de changer de méthode. Le découragement ne devrait pas nous faire oublier notre mission de vie.

C’est pourquoi, après avoir assuré ma survie grâce à l’enseignement et aux activités en ligne, j’ai renoué avec ma vocation : informer, coacher et former les jeunes entrepreneurs, les leaders en devenir, et les acteurs du changement. J’ai rejoint SENANKPON GROUP où je continue de m’investir dans des projets à fort impact, toujours avec le même objectif : éveiller les consciences et responsabiliser notre jeunesse africaine.

 

En conclusion

La faillite d’une entreprise ne signifie pas la fin de votre histoire. Elle peut être le début d’un nouveau chapitre, plus fort, plus riche et plus aligné. Ce n’est pas un moment de gloire, mais c’est un moment d’apprentissage intense. Vous n’avez pas besoin de tout reconstruire en un jour. Vous avez seulement besoin de commencer, avec ce que vous avez, là où vous êtes.

Ces cinq stratégies ne sont pas théoriques. Elles sont issues d’une expérience réelle, vécue avec douleur, mais aussi avec lucidité et engagement. Si vous traversez une période difficile, sachez que ce n’est pas une fatalité, et que des outils concrets existent pour vous aider à vous relever.

Rappelez-vous : tomber n’est pas le problème. Le problème, c’est de rester à terre.

 

TONOUKOIN SEMEVO GILDAS

Auteur – Coach – Formateur

Associé SENAKPON BENIN

g.tonoukoin@senakpon.com

 

  • Publié le 27/05/2025
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